dimanche 25 mars 2012

[jeux] Pourquoi j'ai adoré Catherine.

J'avais dans l'idée de rédiger une sorte de critique de ce jeu, mais finalement, je me suis dit qu'elle ne serait pas à la hauteur. J'ai donc préféré raconter pourquoi je l'avais aimé. Dans cet article, vous n'apprendrez pas grand chose sur le jeu en lui-même, ni même son histoire. Je voulais juste parler de mon expérience.



Déjà, c'est quoi ?

Contrairement à ce que certains peuvent penser, que Catherine est un jeu de drague. Diantre ! Il serait bien réducteur de le qualifier de la sorte. Par curiosité, il m'est arrivé de m'essayer à un ou deux dating sim, qui m'apparaissent bien plus comme des espèces de jeux de rôle simplifiés où le but est de bien répondre à certaines questions pour que le personnage principal arrive à ses fins. Pour ma part, je le qualifierais plutôt d'aventure textuelle entrecoupée de phases de réflexion.
Les vidéos promotionnelles du jeu qui étaient sorties à l'époque où le jeu a vu le jour au Japon (il y a un an) auraient pu nous faire croire que l'histoire de Catherine était emprunte d'érotisme et que l'otakugeekgamer aurait eu matière à fantasmer. Il n'en est rien. Catherine, n'est pas un film coquin. Même si certains courts passages ne sont finalement là que pour faire s'échauffer certains esprits qui s'emporteraient facilement, le sujet est plutôt sérieux, mûr et s'adresse au joueur adulte (25/35 ans pour prendre une fourchette), qui s'identifiera facilement à Vincent Brooks, personnage que nous verront pas mal galérer dans ce petit bijou vidéoludique.


Un cauchemar dont vous êtes le héros.

Car c'est comme ça que la magie de Catherine opère. Vous ne vous identifierez à Vincent que plus facilement si vous avez un certains vécu. Le jeune de 15 ans qui a zéro kilomètre au compteur ne saisira peut-être pas l'intérêt de l'histoire. A la limite, il s'amusera vite fait sur les puzzle démoniaques qui l'attende, mais ça s'arrêtera là. Je ne dis pas qu'il faut avoir un âge minimum, simplement comprendre les conséquences que prendront les choix que nous feront et où cela amènera Vincent. Bien que je ne me sois jamais retrouvé dans pareil situation, je suis entré dans la peau de Vincent très facilement me suis vite attaché aux autres personnages de son entourage.
Les séquences "dessins-animés" ont une saveur MADHOUSIENNE carrément plaisante et s'intègrent sans problème dans les séquences de jeu. Graphiquement, je trouve ce jeu de toute beauté.

La vie c'est parfois galère...
Du miel dans les oreilles.

Derniers point que j'aimerais aborder (et ce, même s'il reste énormément de choses à dire sur ce jeu) : La musique. Lounge, 8bit, reprises heavy de compositions classiques. Après des heures passées au Stray Sheep, lieu de rendez-vous de Vincent et sa bande, la musique de cet endroit sympathique restera en vous même après avoir éteint votre console tandis qu'écouter quelques notes de son OST vous plongera immédiatement dans l'ambiance de l'emblématique bar de Catherine. Il n'y a absolument rien à reprocher au jeu sur ce point, l'une de mes bandes originales de jeu préférées.


Au final, je savais que j'allais Catherine, mais pas forcément à ce point. Je ne suis pas habitué des aventures interactives, mais je sais que je rejouerai à celui-ci ne serait-ce que pour faire des choix opposés à ceux que j'ai fait durant mon premier run, histoire de voir où cela m'emmène...

1 commentaire:

  1. Ahh, I wanna play so bad! ; o ;

    I like the lighter layout of your blog, btw :>

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